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Bilan...

Publié le par Caryne Brisson

 

Il y a deux ans, j’ai fait la connaissance d’un hypnothérapeute* qui m’a beaucoup aidée dans le deuil de ma mère et dans la conception de mon nouveau rôle de mère. Il m’a appris l’équilibre entre le laisser-aller et la responsabilisation, l’importance de mesurer l’impact de mon passé sur mon présent, mais aussi la nécessité de me projeter dans l’avenir et de trouver mon plaisir dans la nouveauté, l’adaptabilité. Et maintenant, me voilà. Deux ans plus tard, au terme de ma formation technicien PNL avec l’association imnlp-p, prête à poursuivre vers la certification praticien PNL, on me demande de faire le point sur mes apprentissages…

Pour moi, la PNL, c'est un ensemble d'outils visant à comprendre, déconstruire la façon dont l'on enregistre les événements, la façon dont nous réagissons aux événements sur cette base ou les anticipons, de façon à étendre notre zone de confort et réduire nos schèmes d'affects, de pensées et d'actions limitatifs... Le mot d'ordre n'est pas toujours mieux - trop normatif - mais toujours plus : plus de choix, plus de possibilités, plus de ressources, plus de plaisirs, plus de profondeur, plus de sensations... On cherche à comprendre en quoi nos décisions sont orientées par la fuite d'un désagréable anticipé et craint pour arrêter de fuir notre propre imagination... Autrement dit, le but est de cultiver une imagination plus positive et plus riche - en aiguisant les sens autre autre... (voir http://www.imnlp-p.org/la_creativite.htm)

La PNL nous incite à mesurer l’impact de nos « non choix », à bien définir nos objectifs et cibler nos ressources. Et ces ressources ne sont pas que présentes dans l’environnement, mais bien présentes en nous. La PNL c’est cultiver un état de ressources chez l’individu et l’inciter à modeler ses propres stratégies gagnantes - en les transposant d’un contexte à un autre - ou à emprunter celles des autres, en utilisant un cadre de résultats plutôt qu’un cadre centré sur le problème. Plutôt que de se laisser porter pour ensuite se victimiser, en PNL, on évalue, on décide, on agit et on s’adapte. Et en cours de route, on est attentif et on apprend!

Pour définir efficacement un objectif, il ne suffit pas de focusser positivement sur l’objet de son désir. La réponse est dans l’action. Et pour qu’un objectif s’ancre dans l’action de façon constructive, encore faut-il considérer les ressources présentes, les ressources à acquérir, les obstacles éventuels et leurs solutions, l’impact de notre démarche sur notre environnement, etc. Il s’avère utile de se fixer des délais et identifier les signes perceptibles de notre accomplissement, afin de bien reconnaître notre victoire le moment venu et mieux s’adapter en cours de route. L’objectif est à atteindre, pas à poursuivre éternellement! Même si le processus en soi est plaisant!

La responsabilisation… La PNL donne un sens rafraichissant, à mon avis, au terme « responsabilisation ». Elle ne lui donne pas un sens défaitiste ou pessimiste, ni déterministe ou individualiste à outrance. La PNL nous invite à reconnaitre notre responsabilité quant aux messages que nous portons ici et maintenant, aux actes que nous posons, aux choix que nous faisons. Si notre passé a déterminé notre présent, ce sont les choix que nous faisons aujourd’hui qui feront demain. Et si une personne fait toujours de son mieux en fonction des ressources en sa possession, il n’en tient qu’à elle, si elle veut faire mieux, de libérer de nouvelles ressources en elle et d’en acquérir de nouvelles.

Nous sommes responsable de notre propre message, pas plus, pas moins. Il s’agit, au quotidien, de changer notre environnement une interaction à la fois, d’aider les gens à réaliser leur plein potentiel, non pas en portant le monde sur nos épaules ou encore moins en victimisant les gens dans leur cheminement, mais simplement par une communication positive et responsable. Il s’agit, plus tôt que de se surresponsabiliser ou de se victimiser ou de victimiser les autres dans nos tentatives d’ascension, de nettoyer notre langage de ses formules négatives qui limitent l’imagination et l’action ou protègent l’égo au détriment de l’épanouissement. Nettoyer son langage de ses distorsions, généralisations et omissions, c’est comme cela que l’on peut s’aider soi-même et aider les autres.

Si nous sommes responsable de notre message, il ne faut pas croire que la responsabilité s’arrête là. Un message entraine une réponse. Et si la réponse ne nous plait pas, il n’est pas question de faire du déni ni au contraire de s’apitoyer. Il s’agit de s’adapter. S’adapter à l’autre et à sa carte du monde. Une « mauvaise réponse » n’est un retour d’information qui dit « essaie encore » et qui nous donne parfois des pistes qui nous permettraient d’adapter notre discours pour obtenir la réponse espérée. C’est qu’on ne réagit jamais directement et objectivement à notre environnement ou aux messages qui nous sont livrés : chacun réagit à ses perceptions et interprétations de la réalité… et souvent en fonction de ses interprétations passées et donc obsolètes! D’où la nécessité, oui, certainement, de chercher à comprendre l’autre pour mieux communiquer, et aussi et surtout de chercher pour et par soi-même à dépasser cette construction fantomatique de soi et du monde, cette zone de confort maintenue par l’évitement. Pour bien communiquer, il s’agit de respecter l’autre et la carte du monde qu’il s’est construite tout en l’autorisant, comme nous nous autorisons nous-mêmes pour notre propre carte du monde, à la modifier dans un cadre positif et sécuritaire. Nous nous accrochons à ce que nous avons toujours cru être, alors qu’en fait, nous faisons de nous ce que nous voulons être! C’est ce que nous nous autorisons à penser aujourd’hui qui fera ce que nous serons demain! Et le plaisir est à trouver dans le processus, dans la nouveauté, l’adaptabilité.

Bref, la PNL, c’est utiliser notre cerveau à notre avantage et pour notre plaisir, individuellement et pour le plus grand nombre.** Car quand on est responsable de son propre bonheur, c’est tout le monde qui en bénéficie. Et je crois personnellement qu’être heureux, que tendre vers le bonheur est la seule chose que nous devons à nos proches et à nous-même. Quand on n’exige pas des autres notre propre bonheur, quand on ne pèse pas les autres avec notre malheur, quand on ne se nourrit pas de la négativité d’autrui et quand on aide les autres dans leur bonheur, avec le sourire, c’est tout le monde qui est gagnant. En PNL, il ne faut pas que quelqu’un perde pour que quelqu’un gagne… Et si une attitude positive orientée vers l’action et l’honnêteté libère dans notre cerveau et notre organisme un réel carburant favorisant le bonheur et la performance, alors qu’une attitude négative embrouille l’esprit et vulnérabilise le corps, pourquoi ne pas choisir le bonheur? En PNL, le bonheur est la fin et aussi le moyen… Le plaisir et le succès s’alimentent l’un et l’autre. C’est tout bénéfice…

 

Caryne Brisson, candidate à la certification praticien pnl avec l’association imnlp-p

 

*Pour démystifier l’hypnose par quelques définitions, voir le vocabulaire de l’hypnose de l’association imnlp-p, http://www.imnlp-p.org/vocabulaire%20hypnose.htm

**Pour mieux comprendre comment fonctionne le cerveau humain, aller à http://www.imnlp-p.org/mode_d%27emploi_de_l%27humain.htm

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